Sur une bobine inconnue, je peux mesuser la résistance ohmnique du bobinage, la self-induction et la capacitance à une fréquence connue. Ex. : Une bobine présente une résistance de 2 ohms, une self-induction de
1.7µH et une capacitance de 4600pF à 1.8MHZ. Comment à partir de ces valeurs calculer l'impédance de la self ?
En calculant X (X=XL-XC, XL étant l'impédance de la partie selifique Lw et XC la partie capacitive 1/Cw) et en traçant le triangle des impédances. On obtient Z=arctan(X/R).
J'ai beaucoup de mal à comprendre l'exposé du problème. D'où sort cette fameuse "capacitance" de la bobine ? En bref, comment sont obtenues les valeurs indiquées ?
En fait, je me concentrais à moitié. Vrai qu'une fois qu'on sait calculer un côté du triangle (je compte pas R, c'est de la mesure :-) ), on trouve tout ce qu'on veut. Calculer en deux fois, trouvant phi et connaissant R ? Facile aussi, mais par principe non : ça fait faire deux calculs consécutifs (bon, OK, pas de tête), et un (petit) risque d'erreur à cause des arrondis de la machine. Et j'évite.
J'apprécie le jeu de mots, mais j'ai une sainte horreur des complexes (depuis toujours).
On vit une époque formidable : une recherche sur "triangle des impédances" avec Google donne la solution. Un jour, peut-être, je vous conterai comment j'ai été convaincu de sa puissance.
Mais partant du principe qu'au moins tu mesures au plus t'est juste , dans ce cas notre ami aurait bien mieux fait de mesurer directement l'impédance plutôt que d'aller mesurer tous les paramètres ;-) ama il y a plus d'erreurs de mesure que de se faire deux petits calculs avec qq pertes :-)
et pourtant c'est pas complexe c'est juste simple ;-)
Je suis d'accord. Surtout vu la précision de certains instruments.
Si j'arrive à comprendre que j²=-1, pour les calculs je suis vite à la ramasse. J'ai jamais été doué en maths.
Si je la raconte bien, ça va être un peu long. Il y a à peine plus de dix ans (la baffe est pour moi), je venais de passer d'un BEP électrotech à une 1ère STI électronique (ex-F2). Nous est tombé en interro (en première ou en terminale, je ne sais plus), une question d'impédance (ou de puissance, je ne sais plus trop... en même temps puissances ou impédances le triangle reste le même). Je fais mon p'tit calcul, résultat au millième donné automatiquement par la calculatrice (j'étais et je reste un grand fan du mode dit "ingénieur" et de la virgule fixe). Calcul vite fait, bien fait, je rends ma copie, basta.
Quand on a eu les copies, le prof donne le résultat, certains disent que c'était raide... et il annonce quelque chose du genre "il y en a un qui a trouvé le résultat en utilisant une méthode plus rare". Et je me paye un tour au tableau pour expliquer le triangle. Il a ajouté que c'était une méthode utilisée en électrotech pour obtenir le résultat qui est utilisée en filière électrotech pour trouver le résultat sans les complexes. Ca tombe bien, c'était exactement ça :-)
Blague à part, cette méthode m'a évité bien des ennuis.
Je me permets d'insister, car je suis vraiment sidéré par la manière dont la question posée est traitée plus haut ! C'est du n'importe quoi !
Ce n'est pas en combinant les chiffres de l'énoncé, sans se poser la question de la signification physique des grandeurs manipulées, que l'on peut obtenir un résultat ayant un sens.
Une inductance pure ne présente qu'une composante inductive pure. Le bobinage peut bien sûr présenter des capacités parasites entre spires mais il est très hasardeux d'imaginer un modèle de comportement sans données supplémentaires car les phénomènes sont complexes. Il faudrait a minima que f17439 nous explique d'où sont issues les valeurs présentes dans l'énoncé pour que nous puissions l'aider.
Je me permets d'insister, car je suis vraiment sidéré par la manière dont la question posée est traitée plus haut ! C'est du n'importe quoi !
Ce n'est pas en combinant les chiffres de l'énoncé, sans se poser la question de la signification physique des grandeurs manipulées, que l'on peut espérer obtenir un résultat ayant un sens.
Une inductance pure ne présente qu'une composante inductive pure. Le bobinage peut bien sûr présenter des capacités parasites entre spires mais il est très hasardeux d'imaginer un modèle de comportement sans données supplémentaires car les phénomènes sont complexes. Il faudrait a minima que f17439 nous explique d'où sont issues les valeurs présentes dans l'énoncé pour que nous puissions l'aider.
Bah, un peu tard. J'en ai plus besoin aujourd'hui... et au pire si j'en ai besoin, j'ai la killer calculette, celle que j'aurais dû acheter à l'époque. C'est cool les émulateurs :-)
Oui, mais j'ai moins de mal à me l'imaginer. Dans mon esprit limité, pouvoir se représenter les choses est très important.
Si ça a pu étonner mes camarades à l'époque, faut pas se leurrer : nous étions jeunes, et j'ai juste fait ce que j'avais à faire. Peu importe la méthode, à la limite : pourvu qu'elle soit fiable et pas le fruit du hasard.
Tiens, je pars dans le hors-sujet violent et volontaire : c'est peut-être ce qui manque de nos jours : la liberté de choisir une méthode qui fonctionne de manière fiable, sans forcément que ce soit celle qu'on ait apprise. T'as sûrement vu "the wall". Les gamins qui marchent au pas et arrivent dans le hachoir. C'est assez semblable à ça.
Le 13/03/2010 22:33, *G.T* a écrit fort à propos :
Je suis comme toi. La solution géométrique permet de comprendre ce qu'on calcule bien mieux que l'application mécanique d'une formule dont on a peut-être oublié comment elle a été établie. De plus elle est accessible à ceux qui n'ont pas fait d'études supérieures, ce qui n'est pas un avantage négligeable. Il y a quelques années, le magazine Elektor avait proposé à ses lecteurs un petit problème mettant en jeu une lampe et un condensateur. J'avais résolu ce problème avec un petit diagramme vectoriel et le théorème de Pythagore. Le prix a été accordé à un ingénieur qui le résolvait par une équation totalement hermétique que 1% des lecteurs connaissait peut-être. Quelle bêtise !
je suis d'accord avec toi et GT , mais regardez juste un truc , sur ce ng on ne peut pas dessiner or les complexes ( c'est pas compliqué , c'est juste qu'il y a deux composantes ) permettent de s'exprimer sans dessin . exemple : ( quand j'ai passé mon permis de conduire sur la base 701 de Salon de Provence : démarrez , première ! oui chef ! vroumm tournez à droite , oui chef oui ! , tournez à droite , oui chef oui ! , tounez à droite , oui chef oui ! tournez à droite , oui chef oui ! arrêtez le moteur c'est bon ! candidat suivant ! ) C'était le tour de la place d'armes qui est carrée à la base 701 de Salon de Provence :-)
(euh ! ne prends pas l'équerre pour tracer , mon permis je l'ai depuis
40 ans ! militaire certes , mais je l'ai ! )
Il aurait pu dire ( C étant le coté du carré ) avancez de 1/2 C puis j C j C j C j 1/2 C ( c'est plus court ! sachant que j n'est juste qu'un opérateur de rotation de pi/2 ( ce qui équivaut a prendre ton équerre pour tracer ;-) ) vectoreil ou complexes même combat c'est du pareil au même !
prochaine leçon vous aurez droit à "a" l'opérateur de 120° ( pour le tri ) ;-)))
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