Bonjour Ancien élève le l'Ecole Spéciale de Mécanique et Electricité ( ESME Sudria ), ( et n'étant pas parvenu jusqu'à la dernière année ), j'ai actuellement 47 ans, et je me préoccupe du problème suivant:
Alors que j'étais étudiant dans cette école, en 1978 ( ça fait un bail... ) j'ai eu un projet de Transformateur à faire, qui consistait à calculer les données de production d'un Transformateur triphasé moyenne puissance de tôles droites, à trois noyaux, donc avec trois sens de symétrie horizontal/vertical/latéral.
Je ( et l'équipe des deux autres étudiants avec moi ), disposais des équations pour le calcul, ce qui donnait un système de n équations à (n+1) inconnues, donc à degré 1 de variabilité.
A l'époque, je n'avais qu'une idée confuse du fait qu'il était souhaitable de minimiser les pertes fer, ce qui m'aurait rajouté une contrainte, mais basta... J'avais de l'imagination, donc je me suis dit qu'il devait y avoir une harmonie de fonctionnement de ce transformateur, qui ferait qu'il aurait un fonctionnement optimal, du point de vue échauffement, du point de vue du coût en matières premières pour le fabriquer, et aussi du point de vue de l'efficacité/stabilité du fonctionnement. Cette "harmonie" devant se traduire par une caractéristique supplémentaire, soit dans les dimensions de sa culasse, soit celles de son bobinage, etc...
J'ai pensé très fort ( sourire :) ), et je savais que je disposais aussi d'un précédent exemplaire d'un projet similaire, dont les données de puissance et autres, n'étaient pas identiques. Cependant dans ce projet similaire, les tôles de ce transfo étaient également droites.
Inutile de dire, que tous les élèves de l'école avaient également ce type de références, par relations amicales des anciens élèves, etc... Pas de quoi se leurrer.
...Je me suis donc dit, qu'il devait y avoir un certain degré de similarité entre le précédent transfo et celui à calculer, et j'ai pris comme élément probable de similarité, le ratio entre l'induction du noyau ( des noyaux en gros, il y en avait trois ), et l'induction de la culasse. J'ai donc "piqué" ce ratio dont je disposais d'après le résultat de ce précédent transfo, et j'ai donc pu disposer d'une équation supplémentaire, grâce à laquelle mon système d'équations devenait un système de n+1 équations à n+1 inconnues, donc à priori résolvable, nonbostant son degré, qui était, je crois de 2, ou 3 réductible à 2.
...Et alors, le calcul fut très rapide, et après vérification, les résultats furent corrects, ce qui fit que j'apportai le résultat de mon calcul à mes petits copains d'équipe.
Je vois encore la gueule du prof d'Analyse Numérique quand j'ai apporté mes calculs à mes deux associés... Regard significatif.
Nonobstant les ennuis que j'ai eus ensuite dans cette école, qui me laissent à penser que son directeur, informé je ne sais comment, a pensé que j'avais copié simplement les résultats que j'apportais, je vous pose simplement la question, à ceux d'entre vous ayant une pratique du calcul des transformateurs triphasés:
Question: Pensez-vous que ce ratio induction noyau/induction culasse, puisse être une constante plus ou moins approximative dans ce type de transformateur ?
J'ajoute ( et celà m'étonne ), que je pense que le procédé que j'ai utilisé, pouvait et a très certainement pu être utilisé par un grand nombre des élèves de cette école, sans que celà se sache officiellement.
Cependant, ce procédé, compte tenu du fait qu'il est très très facile à trouver et à utiliser, rendait ipso facto ce projet de transformateur, équivalent en difficulté, à un exercice d'élève de terminale. Alors, que dire ? :(
Peut-on penser que ce procédé n'a été trouvé par aucun des élèves de cette école, depuis le temps qu'il figurait au programme de Première Année de l'ESME Sudria ? Peut-on penser que le professeur de Transformateur était au courant du fait que ce procédé existait, et cherchait avant tout à le cacher, car son utilité en tant que professeur, en eût été très amoindrie ?
Voilà toutes les questions que je me pose, compte tenu du fait que le directeur des études de l'ESME Sudria ( à ne pas confondre avec Le Directeur ), à qui je me suis adressé, m'a dit il y a quelques années par téléphone, que ce type de transformateur ne figurait plus au programme de cette école.
Merci à tous pour vos réponses.
Jean Francois Ortolo