constitution des machines asynchrones à cage

Bonjour à tous,

Je me demande pourquoi le rotor des machines asynchrones les plus simples, celles à « cage d'écureuil », n'est pas constitué d'un simple tube, plus ou moins épais, d'aluminium ou de cuivre, rempli de rondelles de tôle isolées (lutte contre les courants de Foucault).

Pourquoi les barreaux de la cage ? C'est plus compliqué que le tube non ?

Il y a évidemment une bonne raison pour laquelle cette solution n'a pas été retenue par l'industrie, mais je sèche lamentablement.

Merci d'avance de vos lumières.

Behn Eschenburg

Reply to
behn_eschenburg
Loading thread data ...

behn_eschenburg a écrit :

Premier pb, l'épaisseur du tube constiturait, d'un point de vue magnétique, un entrefer (cf le muR de l'alu ou du cuivre, comparé à de la tole à ferrer les anes), donc des perfo plus que bof.

Deuxièmement, il y a le pb des dilatations différentielle, l'alu se dilatant plus que le fer avec la température. D'où un pb pour avoir des contraintes méca admissible à -15°C par exemple, et un serrage toujours suffisant à 200°C par exemple. (combiné aux efforts dus à la force centrifuge)

Une autre question serait, pourquoi on s'embette à feuilleter le rotor, alors qu'un cylindre plein en fer marcherait aussi, vu que l'on cherche des courants de Foucault ...

Troisième raison donc, à partir du moment où l'on part sur une cage d'écureuil, on peut aussi jouer sur la forme des barreaux. Ainsi, en les faisant plutôt fins en périphérie du rotor, et épais en profondeur, on joue avec l'effet de peau. Au démarrage, fort glissement donc "haute" fréquence vue du rotor, les courants induits sont en périphérie, d'où une forte résistance rotorique, d'où un fort couple au démarrage. A faible glissement, les fréquences rotoriques sont faibles, les courants circulent donc en profondeur, d'où moins de résistance rotorique, d'où un meilleur rendement. Bref, on tente de maitriser où passe les courants

Voilà quelques raisons.

Christophe

Reply to
Christophe

Christophe wrote: (cf le muR de l'alu ou du cuivre, comparé à de

pôvres ânes ! on ne les ferre pas (en général) car ils (elles) ont une corne plus dure que le cheval. Par contre pour leur donner le bon profil ... on se prends qq coups de sabot ! J'aime bien cette expression "fer ou tole a ferrer les ânes" qui signifie ... de la mauvaise ferraille.

Reply to
Itacurubi

Bonsoir,

"behn_eschenburg" a écrit dans le message de news:

441487ad$0$20834$ snipped-for-privacy@news.free.fr...

Le fer est là pour concentrer le champ magnétique, et le canaliser au plus près de la cage d' écureuil, ce que l' alu ne saurait pas faire. Quant au cuivre il est là pour concentrer les courants de Foucault dans des directions bien maîtrisées, en leur offrant le moins de résistance possible, ce que le fer et l' alu font moins bien que lui...

Léo

Reply to
PapyLeo

snipped-for-privacy@free.fr a écrit dans le message de news:

441487ad$0$20834$ snipped-for-privacy@news.free.fr...

il faut une circulatrion de courant induit dans le rotor pour recréer un nord et un sud, les sont toutes conecter a leurs extremitées. regarde le fonctionnement du moteur a courant continue

formatting link
electricmotor_f/electricmotor_f.htm) la c'est pareille sauf que le rotor n'est pas bobiner et c'est les courant induit par le stator qui le polarise. Le rotor tourne moins vite car sans glissement il n'y a plus de courant induit donc plus de pôles.

Reply to
<

Merci beaucoup pour votre réponse. J'ai compris maintenant.

J'apprécie tjrs vos réponses sur ce forum.

Cordialement

JB MICHEL

Reply to
Michel JB

Bonjour,

Le principe d'une machine asynchrone appellée également machine à induction est basé sur

la création d'un champ tournant (au stator) qui créé un champ magnétique tournant à la

vitesse de synchronisme.

Le rotor quant à lui n'est relié à aucune alimentation. Il est en général constitué d'une masse métallique

dont de l'aluminium pour l'alléger (c'est la cage d'écureuil)

En pratique, ce rotor est réalisé à l'aide de tôles magnétiques encochées dont les encoches ont été remplies

part de l'aluminium et dont les extrémités du paquet de tôles ont été mises en court-circuit. Magnétiquement

parlant seules les barres en aluminium sont utiles (les tôles magnétiques elles ne servent que de support).

J'avoue que c'est une solution plutôt riche mais c'est la seule qui permettent de maintenir la cage sur ces

2 paliers (ou roulements).

Sous l'effet d'un champ tournant, on observe la création d'une fém induite dans chaque spire qui étant en court-

circuit verra un courant induit prendre naissance. Il en résulte alors un moment magnétique

Les forces qui s'exercent sur les conducteurs du rotor tournent à la vitesse de synchronisme, ces mêmes forces

glissent sur le rotor qui lui tourne à une vitesse un peu inférieur (c'est le glissement).

L'action de l'ensemble des forces électromagnétiques se réduit à un couple électromagnétique résultant de moment.

Par conséquent, il est utile d'avoir plusieurs barres au rotor et non une seule comme tu pourrais le penser.

Pour mémoire, voici le schéma équivalent de la machine. La partie de droite symbolise le rotor.

Bon courage

"behn_eschenburg" a écrit dans le message de news:

441487ad$0$20834$ snipped-for-privacy@news.free.fr...
Reply to
Samuel Bonnard

PolyTech Forum website is not affiliated with any of the manufacturers or service providers discussed here. All logos and trade names are the property of their respective owners.