Quelle puissance electrique sur un bateau?

Je me demande ce qu'un bateau de croisière type MSC Costa peut produire en puissance électrique.

On est dans quel ordre ? 25MW ?

Matthieu

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matthieu
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"matthieu" a écrit dans le message de news:

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Bateau électrique ?

à voir : les (très) anciens peuvent commenter...
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Alex

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alex

alex a écrit :

dans les gros navires actuels la motorisation est parfois (souvent ?) à base de groupes électrogenes + convertisseurs + moteurs synchrones entrainant les arbres d'helices, c'est une veritable usine !

pour ces tailles là , existe t il encore des solutions purement mecaniques (coupleurs hydrauliques ?)

r
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R.Girard

Les alternateurs Les 4 alternateurs, dont la fonction était de convertir de l'énergie mécanique en énergie électrique, étaient chacun constitués d'un rotor (ou induit) avec 4 pôles magnétiques (2 pôles nord et 2 pôles sud) et d'un stator sur lequel se trouvent 3 bobinages, décalés l'un par rapport à l'autre de 120°. Le courant courant alternatif triphasé ainsi produit atteignait une tension de 6 000 V à une période de 81 Hz. Étant couplés avec les turbines, les alternateurs tournaient à 2 430 tours/min et leurs puissance atteint 33

200 kW (soit 45 411 CV). Ils produisaient le courant pour les moteurs. . Les moteurs Les moteurs, eux aussi au nombre de 4, avaient le rôle inverse des alternateurs (ils convertissaient l'énergie électrique en énergie mécanique). Leurs dimensions étaient de (6,50 m de haut ; 8,00 m de longueur ; 6,00 m de large), et ils développaient une puissance de 40 000 CV (soit 29 420 kW), avac capacité temporaire de 50 000 CV en cas d'urgence. Chaque moteur était constitué d'un stator et d'un rotor de 40 pôles magnétiques. Leurs pôles étant 10 fois plus nombreux que ceux des alternateurs, les moteurs tournaient 10 fois moins vite, donc à 243 tours/min maximum. Ces moteurs étaient asynchrones lors des manouvres de démarrage, d'arrêt et d'inversion de marche, et synchrones en marche normale. En effet, un moteur asynchrone démarre seul sous l'effet du produit par le stator, mais sa vitesse ne peut atteindre celle du champ tournant (ici de 243 tours/min) alors que le moteur synchrone, dont le rotor est excité (ou parcouru par un courant continu), avait besoin d'être entrainé pour démarrer (compte tenu des moyens de commande des machines électriques à cette époque), mais sa vitesse est toujours proportionnelle à la fréquence du champ tournant. On comprend donc le choix des ingénieurs de faire démarrer ces moteur en asynchrone et tourner en synchrone pour la marche normale. Le changement de sens de ces moteurs se faisait par simple inversion des polarités du courant à l'arrivée aux moteurs, ce qui permettait à Normandie de « battre » en arrière avec 160 000 CV. Ces moteurs sont encore les plus grands construits dans le monde à ce jour et ont été construits, tout comme les turbo-alternateurs, par l'entreprise Alsthom de Belfort.

Extrait de Wikipédia

technologie impressionnante des années 30

Le porte-avions CHARLES-DE-GAULLE est le premier bâtiment de surface de la Marine nationale à être équipé d'une propulsion nucléaire. Deux chaufferies nucléaires développant une puissance de 80 000 ch fournissant de la vapeur à deux turbines entraînant les deux lignes d'arbres. Elles permettent au bâtiment d'atteindre une vitesse de 27 nouds sans limitation de durée. La vapeur sert aussi à alimenter une usine électrique d'une puissance de 16 MW, soit celle d'une ville de 20 000 habitants, et deux catapultes qui servent à lancer les avions.

Source marine nationale

Tout les goûts sont dans la nature.. Alex

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alex

Les 16MW sont utilisés par le bateau, où il est prévu de s'en servir en central d'appoint ?

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matthieu

je n'en sais rien (article recopié sur internet) La propulsion est assurée par des turbines à vapeur qui agissent directement sur les arbres d'hélices. La puissance électrique est sans doute là pour assurer l'alimentation des auxiliaires. Il s'agit d'un navire de combat en activité donc les renseignements sont limités.

Dans un autre registre pour répondre à Robert la transmission électrique ne présente un avantage AMHA sur les turbines à vapeur et les diesels marins (quoique ..?) que dans l'inversion du sens de marche à pleine puissance; (Les moteurs à vapeur étaient réversibles). La turbine à vapeur permet un démarrage très progressif .

Alex

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alex

alex wrote: que dans l'inversion du sens de marche à pleine puissance;

t'es sûr de çà ? il y a de quoi vriller des arbres !!! je pensais qu'il s'agissait d'inclinaison des pâles pour inverser le sens de poussée.

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Itacurubi

il existe un très bon article paru dans REE de Mars 1997 , si vous avez accès au bibliothèques :-))

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Itacurubi

Itacurubi vient de nous conter la chose suivante | | t'es sûr de çà ? il y a de quoi vriller des arbres !!! je pensais | | qu'il s'agissait d'inclinaison des pâles pour inverser le sens de | | poussée.

Il y a peu de bateaux avec pâles a pas variables J'ai posé la question au commandant d'un très gros bateau, sur lesquels je me suis "balladé" Il existe un dispositif pour inverser le sens de rotation sa réponse fut " Je n'utiliserais ce truc que lorsque je serais tout près de rentrer dans la colline" Ca doit pas être très fiable pour la mécanique

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André

"Itacurubi" a écrit dans le message de news:

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Non pas d'inclinaison de pales sur les bateaux (tu imagines la mécanique dans l'eau de mer ?) Quand je dis inversion sens de marche à pleine puissance je parle de la possibilité (théorique) de naviguer à pleine puissance machine arrière (comme une loco électrique quoi ). Si on inverse brutalement le sens de marche les hélices cavitent, vibrent à mort et finissent par casser sans parler effectivement des arbres qui peuvent morfler . Il y a un ratio à respecter entre vitesse hélice et vitesse avancement sinon çà cavite.

Alex

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alex

Je suis bien d'accord avec toi, d'autant que je connais pas trop mal le phénomène de cavitation , sur un groupe hydraulique hors Pelton , celui ci se produit grave en un ou deux points des caractéristiques débit vs puissance . Par contre je pensais ( à tord) que l'on pouvait jouer sur l'inclinaison des pâles sur un navire :-)

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Itacurubi

attends je viens de retrouver mes lunettes .-)

source REE 3 Mars 1997

[...] Avec l'arrivée des grands paquebots , les turbines à vapeur font leur apparition, avec le mauvais rendement qu'on leur connait. les moteurs diesels s'imposent [...]

Ces moteurs ( diesel ) permettet l'amélioration du rendement , réduction de volume [...] inconvéniants propulsion bruyante , mauvaise flexibilité impliquant l'utilisation d'hélices à pâles orientables [...]

l'histoire de l'élec pour les navires est éloquante !

1860 sous marin équipé de batteries jusqu'au début du 20ème siècle où les sous marins sont équipés de propulsion électrique pour le bruit . 1920 6 cuirasés équipés de moteurs de 40 kCV et deux porteavions équipés de 180 kCV en 1930 l'allemagne lance le Patria et la France le Normandie 160 kCV après 1945 utilisation des groupes Ward Léonard vers 1970 utilisation des thyristors dans la propulsion
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Itacurubi

Comme quoi faut toujours tourner le clavier 7 fois dans ses mains avant de taper "entrée" et de larguer des âneries (n'empêche que çà doit pas être triste côté maintenance les pales variables ... )

Alex

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alex

Bonjour

les turbines du barrage de la Rance ne sont pas de ce type ?

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David Crochet

affirmatif ! mais comme le dit Alex ... bonjour la maintenance !

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Itacurubi

c'est vrai en plus j'ai visité il y a qques années !!!

Oui, mais là c'est plus simple on peut la faire les jours de bas coefficients tandis que sur un navire en opération ....

Alex

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alex

en méditérrannée on n'a ni de haut ni de bas coefs de marrée ( allez si

20 cm au plus ) par contre les navires de la SNCM passent une fois par an en cale sèche ! je les vois tous les matins :-)
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Itacurubi

Bonsoir, Desolé je n'ai pas les liens, mais il y en a une foultitude sur le Queen Mary II qui sont tres educatifs sur l'energie dans un bateau. D'autant plus que ce bateau est propulsé par des pods electriques.

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alain-denis

Bonsoir,

En règle générale, la propulsion des bateaux de croisière est assurée par des moteurs électriques alimentés par des alternateurs montés sur des moteurs thermiques. Le grand intérêt de ce principe est la souplesse de régulation en vitesse des machines souvent asynchrones qui permettent les manoeuvres souvent délicates des grands mastodontes des mers. Les moteurs sont souvent au nombre de deux (par sécurité) et font au moins

10MW chacun.

"matthieu" a écrit dans le message de news:

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Samuel Bonnard

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