Bonsoir Quelqu'un aurait il une idée de la durée de vie de parafoudres ZnO sur un poste 225kV Je n'ai aucune info sur la fréquence de foudroiment de l'installation. Je pensais à un remplacement préventif tous les 5 ou 10 ans, mais n'est ce pas une dépense inutile ?
Eh bien il n'en dit rien du tout c'est bien ca le problème (Ou alors "on va vous faire un devis pour faire une étude pour savoir si le remplacement est nécessaire",d'ailleurs ca devient problématique, les constructeurs veulent vendrent uniquement leurs conseils au lieu de vendre du matériel)
"willpot" a écrit dans le message de news:eri26m$631$ snipped-for-privacy@news.tiscali.fr...
------------------- Ce qui est important dans un parafoudre, c'est la pointe , il ne faut pas qu'elle s'émousse, ALSTHOM n'est pas fabriquant de produit donc ce n'est pas alsthon, les locos,les TGV, les transfo THT ok , mais les sous sous sous produits c'est pas eux..
Bon alors commercialisés par Alstom... l'état visuel est vérifié chaque année, donc on s'en aprecevrait si la pointe s'émoussait .Mais pour ce qui est du reste...
C'est sûr, le parafoudre en cuivre, c'est l'arme absolue. Bon ça gène un peut si on veut transporter de l'énergie, mais côté foudre, on est peinard. Claude
A mon avis, c'est un peu un problème indécidable. Le ZnO posé sur une table a une durée de vie quasiment illimitée. Ce n'est donc pas le temps qui l'endommage, mais le cumul des contraintes électriques qu'il encaisse. Ça a l'ait d'une évidence, mais d'autres semiconducteurs comme le silicium ne présentent pas ce phénomène de cumul. A ma connaissance, une approche pas idiote en ordre de grandeur serait de cumuler les Joules dissipés (et pas les A²s). Mais voilà, comment les connaitre, car il s'agit autant de petits chocs répétés que des chocs de foudre proprement dits. Une autre approche serait de mesurer l'évolution des caractéristiques des varistances. Celles que j'ai eu l'occasion de torturer avaient une tension de seuil à 1 mA qui baissait régulièrement, jusqu'à atteindre l'emballement thermique sous la tension assignée (où là le phénomène dégénère). Mais le constructeur a-t-il une tracabilité telle de sa production qu'il puisse, 5 ans après, savoir de combien les caractéristiques ont dérivé ? Sait-il seulement comment ses varistances vieillissent exactement, en fonction des différentes contraintes ? Après, on peut faire des coups de règle de trois en fonction des statistiques de retours SAVdes parafoudres employés de facon similaire et des niveaux kérauniques correspondants. Mais c'est moyen, ça n'empêchera jamais de déposer un parafoudre encore en état, et de le remplacer par un neuf qui, dans quinze jours, prendra le choc de foudre direct du siècle...
Donc sauf si un constructeur propose maintenant (ce que je n'ai pas vu passer) un monitoring sérieux des courants écoulés, adossé à un modèle mathématique non moins sérieux d'évaluation du "pourcentage d'usure" du parafoudre, on est dans le domaine de la boule de cristal assitée par les statistiques SAV. Claude
La durée de vie est estimée à plusieurs dizaines d'années. Certains sont en place depuis plus de 40 ans. Il n'y a pas de protection particulière, ni d'entretien, ni de remplacement préventifs prévus. Il y a eu quelques cas d'explosion pendant des orages, mais sans conséquence puisque le parafoudre est pulvérisé et que donc la tension peut être remise immédiatement. Pas de cas de défaillance par vieillissement normal. Tout le monde semble se satisfaire de la situation.
Intéressant, parce qu'en 24kV j'ai vu des retours hors cas d'orages. Et que ce soit sur coup de foudre ou non, les parafoudres étaient déconnectés, avec de beaux trous dans les varistances, parfois cassés, mais pas explosés (au sens de la projection des morceaux) et encore moins pulvérisés. Je suppose que vos constatations sont spécifiques au niveau de tension. Est-ce bien le cas ?
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