panne tube fluo

bonjour une reglette fluo 13W est tombee en panne, c'est pas le tube car il a ete change et ca ne marche pas. c'est donc le starter et/ou le ballast. comment tester chacun des composants? quelle est leur nature? merci

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Franck Pissotte
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normalement il faut changer le starter à chaque changement de tube. Si après remplacement du starter ça ne marche pas direction poubelle et changement de la reglette.

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Frederic Salach

le ballast ? ce n'est pas un élévateur de tension ,quand le tube est amorcé il a une tension très basse ( 20 à 30 V ) a ces bornes , le ballast est là pour encaisser la différence avec la tension d'alim sans trop chauffer !

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Devesurdete

Bonjour,

dans l'article (fr.sci.electrotechnique), Regis écrivait le jeudi 26-02-2004 19:39 (-0300) :

Lors des promos de bricolage, dans les GSB voire dans les GS "normales", il arrive de trouver des réglettes complètes (simples) quasiment moins cher que le tube seul...

... mais c'est sûr que ce n'est pas du matériel "pro".

À+, /Pascal/
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Pascal Ricard

Ce n'est pas vraiment un transformateur élévateur de tension. Il sert à l'ammorçage du tube en provocant à l'allumage et grace au starter un pic de tension mais ensuite il ne sert plus qu'a limiter l'intensité dans le tube.

Je ne suis un particulier et non pas un installateur... mais le monsieur à l'origine de poste parle d'une reglette (pas d'un luminaire avec plusieurs tubes) et quand tu vois le prix d'une telle reglette dans un magasin type Le Roy Merlin à moins de 5 Euros... Au fait, tu fais payer combien un remplacement de ballast ?

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Frederic Salach

je dirais qu'il sert " accéssoirement" à l'amorçage . Si on reprends le cycle d'amorçage du tube :

- on met le dispositif sous tension (230 V ) le tube n'est pas conducteur , le bilame du starter est ouvert . le néon se ionise et chauffe le bilame qui va se fermer .

- le bilame se ferme . Il reste dans le circuit l'inductance et résistance du ballast et les deux résistances des filaments qui chauffent et ionisent l'argon du tube fluo . le bilame refroidit .

- trop froid le bilame s'ouvre : il y a effectivement extra-courant de rupture ... mais celui ci passe par le starter ( néon ~ 60 V ) et par le tube qui est ionisé mais pas allumé ? le tube est soumis à 230 V et il s'amorce , la tension tombe alors à 20 ou 30V , l'inductance encaisse 200V, le néon du starter ne peux plus se ioniser à cette tension il reste donc ouvert .

les tubes sans starter ( a bande semi-conductrice ) s'amorcent très bien sans extra-courant de rupture !

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Devesurdete

Le Wed, 25 Feb 2004 22:46:17 +0100, Franck Pissotte a écrit :

Pas facile à tester ces trucs là

Un starter est un petit néon dont le seul rôle est d'ammorcer le tube en lui même.

Un starter est un transfo élévateur de tension.

Malgrès ce que peut dire Frederic Salach si le starter a été changé et que ça ne marche pas, tu peux valablement changer le balast; l'ensemble coutera toujours moins cher qu'un bloc complet. C'est ce que je fais pour mes clients quand la partie fixe est toujours bonne.

Amicalement

Régis

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Regis

Le 25/02/2004 22:46, Franck Pissotte a ecrit :

merci a tous pour vos reponses. finalement ma mere va racheter une reglette car cela sera plus simple et plus rapide. le probleme est que s'il fallait changer le ballast il est rivete donc il faut jouer de la perceuse et rajouter des ecrous et vis qui empecherait de la plaquer contre le mur,

si j'avais ete sur que c'etait le starter c'est quand meme tres simple a changer et ca ne coute dans un magasin d'electronique a paris que 1 euro (sur le site casto il est a 5-6 euros)

comme ca je demonterai la reglette pour recuperer le balast et faire un effaceur d'eprom.

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Franck Pissotte

Le Thu, 26 Feb 2004 20:56:54 +0100, Frederic Salach a écrit :

Je n'habite pas la France Metropolitaine. Quand j'ai vu 5 euros, je me suis dis que il y avais un problème dans le prix, puis j'ai réflechi. Oui c'est vrai, ça existe à 5 euros, en France.

Ici (à la Réunion) il vaut mieux changer pièce par pièce (où alors j'ai pas trouvé le bon fournisseur).

Le prix de la main de la main d'oeuvre + le ballast.

Amicalement

Régis

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Regis

Mes excuses. je parlais du ballast. Mais tout le monde a rectifé je pense.

Régis

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Regis

Bonjour, Beaucoup d'imprécisions dans les explications... et risque d'introduire une sacrée confusion dans la compréhension du fonctionnement d'une armature à tube lumineux. Il faut distinguer les armatures à lampes fluorescentes à cathodes chaudes préchauffées, à amorçage par starter (armatures les plus classiques), les armatures à lampes fluorescentes à cathodes non préchauffées, à allumage instantanné, sans starter.

- Le ballast, ou self, n'est pas un transformateur, ce n'est qu'un bobinage simple autour d'un noyau ferromagnétique. Il est placé en série avec le tube lumineux. Sur certaines armatures, cette self peut être remplacée par un appareillage d'alimentation électronique (certains permettent même l'utilisation du tube sur circuit alimenté en courant continu).

- Quant au starter classique, c'est une petite ampoule remplie d'un gaz ionisable, comprenant deux électrodes, l'une étant déformable sous l'effet de la chaleur (bilame). Il joue le rôle d'un interrupteur. Un petit condensateur placé entre les deux électrodes sert à absorber "l'extra-courant de rupture" susceptible de se former lorsque le contact s'ouvrira brutalement. On peut aussi utiliser un starter électronique, qui remplira le même rôle.

- Le tube quant à lui, comprend deux électrodes aux extrémités d'un tube scellé, rempli d'un gaz qui, soumis à une décharge électrique s'ionisera, émettant ainsi une grande quantité de rayonnements dans la longueur d'onde des UV. Ces UV (dangereux) viendront exciter la couche (à base de phosphore) tapissant la paroi interne du tube, qui émettra à son tour le rayonnement dans une gamme de longueur d'ondes visible et non nocive. Tous ces éléments sont placés en série : L1 (secteur) - Ballast - 1ère électrode du tube - Starter - 2ème électrode du tube - L2 (ou N - secteur). A la fermeture du circuit, le starter est "ouvert", un microcourant traverse le gaz ionisable, et provoque son échauffement. Sous l' effet de l' échauffement, la bilame se déforme, le starter se "ferme", et un courant plus important passe dans le circuit. Ce courant provoque l'échauffement des électrodes du tube (les filaments rougissent) : ces électrodes chauffées émettront donc très facilement les électrons du 1er arc d'amorçage du tube. Ce courant crée aussi un flux magnétique important dans le ballast. Dans le starter, le contact étant fermé, il n'y a plus d'ionisation, donc plus d'échauffement : la bilame refroidit, et va reprendre brutalement sa position initiale ; le contact s'ouvre brutalement. A l'ouverture du starter (lequel pourrait être remplacé par un simple interrupteur à commande manuelle... mais c'est justement l'intérêt du starter, c'est qu'il réalise automatiquement ces opérations de fermeture/ouverture), le flux magnétique disparaît brutalement du ballast. Cette variation brutale du flux par un temps très court produit une brutale élévation de la tension dans la circuit (Loi de Faraday - Lenz ; E = delta phi/delta t)), pouvant atteindre 1000 à 2000 V (selon les ballasts, lesquels doivent être adaptés à la longueur du tube à amorcer). Cette haute tension suffit à provoquer l'apparition du 1er arc qui va passer d'une électrode du tube à l'autre. A partir cet instant, le gaz contenu dans le tube ayant été ionisé par le passage de ce 1er arc entre les 2 électrodes, la tension aux bornes de ces électrodes va chuter nettement en dessous de la tension du secteur , et les arcs suivants passeront sans encombre dans un gaz ionisé, sans qu'il soit encore nécessaire d'avoir une haute tension entre les deux électrodes. A ce moment aussi, le ballast jouera le rôle d'une "résistance" pour maintenir cette basse tension aux bornes du tube. En réalité, n'oublions pas qu'il s'agit d'un bobinage, lequel va introduire un déphasage (cos phi, de 0,5 à

0,6 selon les ballast adaptés aux puissances des tubes) entre le courant et la tension dans le circuit.

Les pannes :

- Au Starter : 1) condensateur défectueux, en court-circuit = le circuit ne s'ouvre plus, donc pas d'apparition de la haute tension qui génère le 1er arc dans le tube. Si le courant est suffisant, on observera que les extrémités du tube rougissent : les électrodes du tube s'échauffent. 2) contacts de l'ampoule défectueux, soit que le gaz ionisant de l'ampoule a disparu, soit que le contact ne se ferme plus (on n'entend plus le "tic-tic" caractéristique du fonctionnement du starter), en ce cas, le tube n'accède pas à l'étape du préchauffage des filaments... ou bien, le contact reste collé, et on observe que les 2 extrémités du tube rougissent, sans qu'il y ait le moindre amorçage d'arc.

- Au tube : 1) les filaments des électrodes sont cassés : le circuit reste toujours ouvert, aucune circulation de courant, les électrodes ne rougissent jamais. 2) le gaz du tube a disparu, et malgré la formation du premier arc, celui-ci n'arrive pas à se maintenir (ionisation insuffisante). Le starter recommence donc son cycle, pour tenter d'amorcer le tube. 3) la poudre tapissant la paroi interne du tube a disparu, et les UV (Dangereux !!!) ne sont plus transformés en lumière visible. 4) Le tube est allumé, mais son éclairement est très faible : problèmes de tension secteur insuffisante (disparition d'une phase en triphasé avec N).

- Au ballast : 1) rupture du bobinage : le circuit reste donc toujours ouvert... 2) spires en court-circuit : la tension d'amorçage de l'arc n'est jamais atteinte, et le starter va toujours recommencer son cycle pour tenter de provoquer l'amorçage du tube.

Note sur les tubes à allumage rapide : ceux-ci sont pourvus, à l'extérieur (ou pour certains tubes, à l'intérieur), d'une bande conductrice métallisée, qui par effet de condensateur, va créer à l'intérieur du tube, une "piste" que le 1er arc pourra suivre beaucoup plus facilement. L'avantage de ce dispositif : le ballast ne doit pas fournir une tension d'amorçage aussi élevée que pour les tubes classiques, et le temps de préchauffage des électrodes du tube peut être réduit. Il n'y a pas de starter. Attention : le matériel (ballast, ou stabilisateur de tension spécifique - pas de starter) n'est pas compatible avec celui des armatures classiques dont le fonctionnement est décrit ci-dessus.

J'espère avoir fait clairement le tour du problème. Y'a-t'il des questions ?... :-)

Midu

----------------------------------------------------------------------- "Regis" a écrit dans le message de news: pan.2004.02.27.12.27.52.242934@__laposte__.net...

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Michel Dusart

oui

je suis plutôt septique ! si on avait voulu créer une surtension on aurait mis la self différenment dans le circuit ( exemple alumage automobile ) , sans compter les risques "sécurité" , tension assignée des câbles et du matos etc...

d'autre part aux bornes du tube on a toujours le starter ... qui contient du néon et qui se fera une joie de s'allumer vers 60 V laissant passer le courant ...

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Devesurdete

Le ballaste n'est pas un transformateur, le ballaste permet à l'ouverture du stater de générer une haute tension (> 1000 V) qui permet l'allumage du tube. Quand le tube est allumé sa résistance chute et la tension à ses borne et alors de quelques dizaine de volt (

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Frederic Salach

Restez sceptique... et réalisez les mesures sur une réglette TL, vous verrez... (utilisez un bon voltmètre digital, avec enregistrement des pics). Vous pouvez aussi vérifier la loi de Faraday-Lenz avec le montage suivant : procurez-vous une pile de 9V (ne jouez surtout pas avec des tensions plus élevées, ce serait extrèmement dangereux !), un ballast et quelques morceaux de fil conducteur... Alimentez le ballast avec votre pile, et, en même temps, mesurez la tension (bon voltmètre digital, avec enregistrement de la mesure - calibre du voltmètre : 20 V ) aux bornes du ballast : vous aurez évidemment vos 9 V... Maintenant, enlevez la pile (toujours en gardant le voltmètre aux bornes du ballast... placez votre voltmètre sur un calibre 700 V !), et observez ce que le voltmètre vous donne durant un court instant ! Convaincu ?

Midu

"Devesurdete" a écrit dans le message de news: snipped-for-privacy@mb-m06.aol.com...

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Michel Dusart

Suite du post précédent... Quant à la bobine d'allumage utilisée en secteur automobile, il s'agit là d'un véritable transformateur (deux bobines sur un même noyau magnétique), le primaire étant alimenté par le 12 V continu de la batterie, mais haché par la succession des ouvertures/fermetures des contacts des vis platinées (ou système électronique équivalent), ce qui permet de produire une haute tension appliquée aux bougies. Cela n'a donc rien à voir avec le ballast d'un TL, qui ne doit produire qu'une seule fois de la haute tension, lors de l'amorçage du premier arc dans le tube.

Midu

------------------------------------------------ "Devesurdete" a écrit dans le message de news: snipped-for-privacy@mb-m06.aol.com...

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Michel Dusart

Le 27/02/04, Franck Pissotte a écrit :

Si c'est le seul problème, sa solution réside dans les abondantes explications données plus haut.

Il suffit d'enlever le starter (au cas où il serait en court-circuit), et, ayant mis la réglette sous tension par l'inter ad-hoc, court-circuiter ses bornes (du starter...) pendant quelques secondes. Au retrait du cc, le tube s'allume si le reste est bon.

Elle est pas belle la vie ? C'est vrai que ça ne fournit pas un effaceur d'eprom gratuit.

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VieuxGeo

bonsoir, un effaceur d'eeprom ? Et elle éclaire à combien de watts pendant l'opération ?.... :-)))

Midu

----------------------------------------------------------------- "Franck Pissotte" a écrit dans le message de news: c1o9oe$1kn1th$ snipped-for-privacy@ID-219848.news.uni-berlin.de...

logiciels, livres, revues

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Michel Dusart

Michel Dusart a écrit :

Une dernière précision ?

Le clignotement du tube lors d'un allumage classique vient du fait que le starter coupe le circuit "n'importe quand" autrement dit n'importe où sur la sinosoïde. S'il coupe lors d'un point maxi de la sinusoïde, la self crée une surtention maxi et le tube a de grande chance pour s'amorcer d'un coup. S'il coupe au point zéro de la sinosoïde, comme il y a zéro volt dans le circuit, bin, il se passe rien. S'il coupe alors que la sinusoïde n'est pas assez "haute" la surtension n'est pas assez conséquente et le tube ne s'allume pas.

Les "ballasts" électroniques créent la surtension nécessaire quelle que soit la sinosoïde, d'où un allumage toujours du premier coup. Certains de ces allumeurs intègrent un système de préchauffage du tube bien visible.

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Béryl

l'es pas migon lui ?? :-))))))))

la surtension on la veux pas aux bornes du ballast , mais aux bornes du tube !!

Si on avait voulu jouer avec de la surtension on aurait concocté un montage qui même une seule fois relie les bornes du ballast aux bornes du tube , et qui garantisse la sécurité ( transfo) comme sur les voitures ( d'où mon alusion )

Sinon explique moi comment la surtension va se retrouver aux bornes du tube ? borne A inductance ( ballast ) -> phase -> réseau -> bobine transfo distrib ->

réseau -> borne A du tube borne B ballast -> borne B du tube

Et puis supposons qu'il existe une ddp > à 60 V aux bornes du tube .... que fait le starter ?? ben il écrête

non et puis, voir un pic sur un voltmètre .... même un numérique à maxi ! il est déjà plus facile de le voir sur un appareil à aiguille , quantitativement on n'en sait pas plu,s mais on voit qu'il y a quelque chose au lancé d'aiguille.

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Devesurdete

"Michel Dusart" a écrit dans le message de news:403f63f0$0$311$ snipped-for-privacy@news.skynet.be...

citons aussi les starters de sécurité pour allumage rapide Intercalant un redresseur pendant un temps court, limitant le courant de préchauffage par les résistances ohmiques des électrodes et du ballast, ils possèdent un système de disjonction automatique qui coupe l'alimentation des lampes défaillantes, ==>donc plus de clignotements ou de lampes qui "chouettent " en fin de vie

reconnaissables au bruit de gamelle dans l'optique à l'allumage du luminaire

Victor

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Victor

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