Est-ce que ce n'est pas Gorges, plutôt ?
Ce phénomène apparaît si le rotor (monophasé) est placé en
court-circuit au moment du démarrage. La machine synchrone se met alors
à ressembler à une machine asynchrone à rotor monophasé. Le problème
avec ce type de rotor, c'est que les courants induits vont créer deux
champs qui tournent en sens opposé (théorème de Leblanc) par rapport au
rotor.
Dans ce qui suit, je note ws la pulsation des courants statoriques,
W=2*pi*N la vitesse angulaire rotorique (mécanique), wr la pulsation des
courants rotoriques, et p le nombre de paires de pôles de la machine.
On a :
wr=ws-p*W
Les courants à la pulsation wr produisent donc deux champs tournants,
que j'appellerai A et B. Par rapport à un référentiel rotorique, ces
champs tournent respectivement à la vitesse angulaire +wr/p et -wr/p.
Les vitesses angulaires de ces champs par rapport au stator sont alors :
Champ A : WA=W+wr/p=W+ws/p-W=ws/p
Champ B : WB=W-wr/p=W-ws/p+W=2*W-ws/p
Le champ A ne pose pas de problème car, par rapport au stator, il tourne
à la vitesse du champ tournant créé par le réseau (+ws/p). Il participe
donc efficacement à la création du couple qui permet d'amener la machine
au voisinage du synchronisme.
Le champ B pose problème car sa vitesse angulaire s'annule quand le
rotor tourne à la moitié de la vitesse de synchronisme (W=ws/(2*p)). Il
interagit alors avec les enroulements statoriques dans lesquels il crée
des courants basse fréquence qui à leur tour vont créer un couple
parasite. L'ennui vient que ce couple va avoir tendance à freiner la
machine synchrone. S'il est suffisant, il peut bloquer la montée en
vitesse de la machine au voisinage de la moitié de la vitesse de
synchronisme.
Pour éviter de tels désagréments, il est d'usage de connecter
l'inducteur sur une résistance de valeur "suffisante" au lieu de le
laisser en court-circuit. Le but de cette résistance est de limiter le
courant rotorique, et donc le couple parasite.
Dernière remarque : on pourrait penser qu'il serait sage de laisser le
rotor en circuit ouvert lors du démarrage (plus de courants induits).
Malheureusement, la FEM induite lors du démarrage est généralement très
importante et pourrait faire claquer l'isolation rotorique.
Voila, j'espère que je n'ai pas raconté trop d'inepties et que c'est
suffisamment clair.
A+
certes c'est vrai !
Que neni ! si elle arrive a démmarer par les courants de Foucault c'est
que les "masses" sont bien bonnes ! ( c'est ce que le berger à dit de
mes chiens bien nourris :-))
ben non puis que t'a déjà mis deux pi dans la pile ! c'ezt plus une
vitesse mais une fréquence !
Bon disons que ce que tu dis et à moitié vrai ??
ah bon et depuis quand ?
évidement ! bon , oublie toutes tes bonnes lectures !
Euh pour quelle secte parles tu ? histoire que je mettes en stand down
tous les messges !
Merci pour les infos, la demie vitesse de synchronisation je savais et la
résistance sur le rotor je l'ai connu avec un systeme appelé puls syn
utilisant des thyristors pilotés par la tension au rotor qui s'élève au
démarrage.
"Charles Joubert" a écrit dans le message de news:
432dc6f7$0$14406$ snipped-for-privacy@news.free.fr...
bon, jusque là, tout le monde est d'accord :)
D'accord, je confesse une omission et une expression mal apropriée.
L'omission : le couple moteur de la machine synchrone dépend en (grande)
partie des courants induits dans la masse du rotor et dans les
amortisseurs de Leblanc.
Le défaut d'expression : je voulais dire qu'un des champ tournait en
sens inverse de l'autre, mais le tout dans un référentiel rotorique
(pardon pour le terme barbare de référentiel)
Je l'appelle vitesse ANGULAIRE (le terme est important). Ou fréquence
ANGULAIRE, si tu préfères (réf :
formatting link
)
C'est déjà ça :) . Et c'est quoi la partie fausse ?
Hmmm, insérer une résistance en série, c'est un bon moyen de limiter un
courant, non ? Après, il y a peut-être d'autres façons dans le cas
présent (gradateur), je serais ravi de l'apprendre.
Je sens une pointe d'ironie, mais je ne la comprends pas. C'est
peut-être que c'est tard....
Allez, A+
ben que le champs B tourne en sens inverse ! donc à deux fois le
fréquence de rotation du rotor , ce qui induit des courants à 2.f et des
pertes par courant de Foucault très supérieures !
Le champ B tourne en sens inverse du champ A DANS UN REFERENTIEL LIE AU
ROTOR - autrement dit, un observateur qui serait scotché sur le rotor
verrait le champ A tourner dans un sens et le champ B tourner à la même
vitesse mais dans l'autre sens. Pour un observateur placé sur le stator
cette fois, il faut ajouter de façon algébrique la fréquence de rotation
du rotor. Le résultat est que justement, le champ B peut tourner....très
lentement par rapport au stator (c'est le cas quand la machine tourne à
environ la moitié de la vitesse de synchronisme, d'où le phénomène
discuté ici). Pour s'en convaincre, il faut remplacer W par ws/p dans la
formule que j'ai donné, et on trouve 0. Dans ce cas, les pertes par
courant de Foucault dues au champ B au stator seront particulièrement
faibles.
C'est vrai que les pertes par courant de Foucault au rotor restent très
élevées, d'autant plus que le rotor d'une machine synchrone n'est pas
conçu pour être soumis à un champ magnétique variable (rotor massif ou
constitué d'un assemblage de tôles épaisses). Mais ça, c'est vrai pour
l'ensemble des champs pendant la phase de démarrage.
Discussion intéressante sur la machine synchrone :)
A+
Charles Joubert a écrit:
Il est vrai que c'est plus passionnant que "le fil rouge sur la borne
rouge s'appelle LA PHASE ! " :-))
Bon mais sur ton dernier message , je pense que ce que j'ai raconté
était un peu douteux , d'où l'intérêt d'être crontredit :-)
Car je raisonne en alternateur ( de 40 à 120 MW ) et toi tu raisonnes en
moteurs de qq KW à qq centaines de MW )
Effectivement pour démarrer en alternateur tu passes la flotte ( vapeur
, âne ( non pas mon âne ! ) ) , à 80 % de Wn tu envoit l'excit ,
ensuite tu synchro la vitesse ( si plusieurs alts sur le réseau ) puis
la tension et hop on couple !
Mais ya des cas foireux , comme démarrer en pompe un groupe hydrau de 80
MW ( je passe sur le probs hydrauliques )
Ce que je connais est le "DOS à DOS" ( rien à voir avec microdaube ! )
on démarre une bécane en alternateur à 30% de la fréquence de rot tu
inverse deux phases pour coupler la deuxième machine ( à vide ) la
machine démmare en async sur les amortisseurs de Leblanc ( qui n'ont
rien à voir avec les amortos Leblanc d'alternateurs de base ! )
à ce moment on ouvre rapidement d'admission de la machine A ( Turbine )
qui lance la machine B ( Moteur ) puis par le jeux des vannes on arrête
la turbine pour faire fonctionner la pompe accroché sur le réseau .
C'est le principe des STEP !
EDF fait ça jusqu'à 190 MW de pompage ! ( le Pouget , ste Croix ....)
Quel est l'industriel Français encore capable de faire des montages de ce
type?
"itacurubi" a écrit dans le message de news:
snipped-for-privacy@tiscali.fr...
Est-ce qu'ils prennent encore des contrats pour du neuf ou alors ils
assurent la maintenance?
"Noname" a écrit dans le message de news:
snipped-for-privacy@4ax.com...
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